Le Falga : toponyme de défrichement signifie « lande à fougères ».
Au Moyen-Age, Le Falga appartenait au Seigneur Deaussens qui habitait aux Tourrètes, au nord de la commune.
En 1681, Philippe de Caffarelli, avocat au Parlement de Toulouse et contrôleur du Canal du Midi, achète le château du Falga. Parmi ses petits fils, le plus célèbre Maximilien fit avec Bonaparte la campagne d’Egypte où amputé d’une jambe il continuera le combat et sera tué en 1798 à St Jean d’Acre.
La carte de Cassini au XVIII° siècle situe l’église du Falga dans le cimetière actuel de la commune. Son patron est St Martin. Isolée de l’habitat, elle est souvent vandalisée. Se trouvant dans un état déplorable, le projet de sa délocalisation par la commune et le château se réalise en 1779. Les matériaux de l’ancienne église démolie seront récupérés pour l’aménagement de la nouvelle.
Le plafond du sanctuaire, formé de caissons, est peint et richement décoré. Ces travaux sont réalisée par Norbert, peintre et décorateur à Toulouse et offerts par Madame Maraval, née Guiraud, propriétaire du Château. Le mois suivant, la commune installe une horloge qui sera électrifiée avec les deniers publics en 1998.
La ferme lauragaise toute proche porte le nom du régisseur du Château, « Roquefort » qui fut maire de la commune au XIX° siècle.
La qualité de vie des habitants du Falga empreinte de la sérénité des lieux historiques et de l’authenticité de son milieu naturel est jalousement gardée grâce à un document d’urbanisme qui s’est voulu extrêmement limitatif dans la construction nouvelle.
La halle typiquement lauragaise date de 2013, construite en chêne selon le savoir-faire des compagnons du devoir secondés par une entreprise de restauration du patrimoine ancien, pour la maçonnerie. Cœur du village, elle rassemble à toutes occasions, notamment durant les marchés d’été le lundi matin.
Présentation du blason de la commune créé en 1997.
Un circuit formant une boucle permet de découvrir la commune dans son écrin de verdure. Le triangle formé par les trois sites de la commune : la mairie, l’église et le cimetière en sont les jalons. Cette boucle est intéressante par son historicité.
La mairie actuelle se trouve sur la place de la Forge, plaque tournante, il y a encore 50 ans avec une vie foisonnante autour de la forge et du café-épicerie qu’elle accueillait.
De la mairie on se dirige vers Crouzet, éperon rocheux, qui vous fait découvrir l’ancienne carrière, précieuse pour la construction et l’extension des métairies.
La route des crêtes en limite de St Félix Lauragais, se prolonge par la voie communale qui débouche sur l’église de laquelle on aperçoit la maison natale des frères Caffarrelli.
En s’enfonçant dans le sous-bois du chemin rural qui démarre au pied du tilleul remarquable, vous pourrez imaginer les enfants galopant vers l’école après un catéchisme « d’entre midi et deux ».
Au bout du chemin, l’ancienne école-mairie, vendue en 1991 et l’ancien « moulin banal » dont il ne reste plus que le fût.
Gauche toute, jusqu’au paisible cimetière de la commune près duquel se trouvait initialement l’église du Falga avant son incendie.
Longeant latéralement le cimetière sur un chemin rural, plongés en plein champs vous devinerez la demeure de « Las Beautes », anciennement appelée « Le Château ». Le sous-bois formés de vieux chênes vous entraîne sur une crête avec un panorama unique sur les Pyrénées.
Après les bas-fonds, la chênaie traversée remonte vers la route départementale où après 300m, sur le bitume, vous retrouverez la mairie.
Durée : 1h30 – Difficulté : facile